Depuis des décennies, le modèle dominant, particulièrement dans les économies occidentales, place l’actionnaire au centre des préoccupations des entreprises. Ce principe, souvent résumé par l’objectif de maximiser la valeur pour l’actionnaire, a contribué à la prospérité de nombreux secteurs. Mais il a également engendré des critiques croissantes, notamment en raison des inégalités qu’il alimente et des dommages collatéraux qu’il impose à d’autres parties prenantes, comme les salariés, les communautés locales et l’environnement.
Les arguments en faveur d’une révision de ce modèle reposent sur plusieurs constats. D’abord, l’idée que le profit immédiat, souvent recherché pour satisfaire les actionnaires, peut se faire au détriment des investissements à long terme, de l’innovation et de la stabilité économique. Ensuite, une prise de conscience accrue des enjeux climatiques et sociaux incite les entreprises à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions stratégiques. Cette évolution nécessiterait une vision élargie de la réussite, où les actionnaires ne seraient qu’un élément parmi d’autres.
De nombreux modèles alternatifs gagnent en popularité, notamment celui de l’entreprise à mission, où les objectifs sociaux ou environnementaux sont intégrés dans les statuts mêmes de l’organisation. Certains pays, comme la France avec la loi Pacte, ont déjà introduit des cadres juridiques pour encourager cette approche. Toutefois, cette transition n’est pas sans défis : convaincre les investisseurs, redéfinir les indicateurs de performance, ou encore préserver la compétitivité des entreprises face à celles qui poursuivent un modèle plus traditionnel.
Le débat est loin d’être tranché. Pour les uns, remettre en question la primauté de l’actionnaire est une nécessité éthique et une condition...
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L’idée de mettre fin à la primauté de l’actionnaire suscite de vifs débats dans les milieux économiques et sociétaux.Depuis des décennies, le modèle dominant, particulièrement dans les économies occidentales, place l’actionnaire au centre des préoccupations des entreprises. Ce principe, souvent résumé par l’objectif de maximiser la valeur pour l’actionnaire, a contribué à la prospérité de nombreux secteurs. Mais il a également engendré des critiques croissantes, notamment en raison des inégalités qu’il alimente et des dommages collatéraux qu’il impose à d’autres parties prenantes, comme les salariés, les communautés locales et l’environnement.
Les arguments en faveur d’une révision de ce modèle reposent sur plusieurs constats. D’abord, l’idée que le profit immédiat, souvent recherché pour satisfaire les actionnaires, peut se faire au détriment des investissements à long terme, de l’innovation et de la stabilité économique. Ensuite, une prise de conscience accrue des enjeux climatiques et sociaux incite les entreprises à intégrer des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions stratégiques. Cette évolution nécessiterait une vision élargie de la réussite, où les actionnaires ne seraient qu’un élément parmi d’autres.
De nombreux modèles alternatifs gagnent en popularité, notamment celui de l’entreprise à mission, où les objectifs sociaux ou environnementaux sont intégrés dans les statuts mêmes de l’organisation. Certains pays, comme la France avec la loi Pacte, ont déjà introduit des cadres juridiques pour encourager cette approche. Toutefois, cette transition n’est pas sans défis : convaincre les investisseurs, redéfinir les indicateurs de performance, ou encore préserver la compétitivité des entreprises face à celles qui poursuivent un modèle plus traditionnel.
Le débat est loin d’être tranché. Pour les uns, remettre en question la primauté de l’actionnaire est une nécessité éthique et une condition de survie pour la planète. Pour les autres, c’est risquer d’affaiblir les entreprises et de freiner l’innovation.
Et vous, pensez-vous qu’un équilibre est possible entre les intérêts des actionnaires et ceux des autres parties prenantes?
(Reduire...)
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